La transparence des prix (et des coûts)

VERS UNE CO-CONSTRUCTION ?

Afin de répondre avec agilité aux consommateurs, les marques peuvent au travers de campagnes de consultations clients et précommandes affiner les produits à lancer en production, dans l’objectif d’avoir le moins de retour possible. Aujourd’hui elles construisent dans le but d’avoir 0 stocks, et donc une marge aval plus haute que sur des lancements produits classiques, qui permet d’allier performance économique et environnementale.

On s’attelle ainsi aux problématiques liées à la surproduction dès l’origine.

Placer moins de commandes et plus tardivement, c’est acheter certes avec un taux de marge brute plus bas, mais s’assurer d’un écoulement produit plus fort hors période de soldes et ainsi optimiser la décote.

PRODUCTION A LA DEMANDE

Une transformation enclenchée et amenée à s’amplifier, les projections de McKinsey indiquent que la production de proximité à la demande doublera entre 2018 et 2025.

L’observatoire économique de l’IFM quant à lui indique un vrai mouvement de fond sur le sourcing, avec des marques qui veulent « s’approvisionner en fonction de ce qu’elles vont vendre et arrêter la boulimie d’approvisionnement ». Ceci pour répondre à la fois à l’instabilité du marché et à la demande éco-responsable.

La production à la demande va accompagner un nouveau cadencement des collections et des approvisionnements, avec 51% déclarant souhaiter une de diminution des imports Asie, et une nette progression de l’Euromed.

L’essor du sourcing de proximité va s’opérer avec une production à la demande sur un circuit court.

Pour se mettre en place il faut donc basculer vers un système de réservation des capacités de production, qui accompagnera les évolutions d’activité et de commandes.

Il s’agit de repenser les fonctionnements pour permettre cette agilité, c’est au travers de l’analyse de données, de la technologie (virtualisation, cobotique, automatisation) et de la production de proximité que la production à la demande va pouvoir s’implanter durablement.

GO TO MARKET OPTIMISE

Pour parvenir à un go-to-market optimisé, on va dans un premier temps revoir la conception produit, notamment au travers de la virtualisation 3D.

Cela implique également de revoir les rapports de filière, afin d’optimiser les process, il est nécessaire d’établir dans une même zone géographique des partenariats entre tisseurs/confectionneurs et distributeurs, afin d’amplifier l’agilité sur la chaine de valeurs. On tend à resserrer cette chaine de valeurs.

Il est donc particulièrement encourageant de voir certains tisseurs lancer ou relancer des activités de filature afin de favoriser la réactivité avec la verticalisation d’une partie de la chaine de valeurs.

Cette rapidité de mise sur le marché permet de se rapprocher des attentes consommateurs.

Auparavant on se basait davantage sur des tendances que l’on insufflait au consommateur, aujourd’hui l’approche tend davantage à analyser les attentes consommateurs, lui proposer un modèle et l’affiner avec lui, renforçant le lien avec le client, et permettant de développer au plus juste des attentes.

Aujourd’hui les consommateurs ont l’habitude d’évoluer dans une société de services, et la production demande permet de créer des ventes additionnelles au travers de nouvelles propositions au travers de la personnalisation notamment. C’est également une possibilité pour une nouvelle génération de designers de s’affirmer au travers de modèles à identité plus forte et qui aura été approuvée par le consommateur avant le lancement en production.

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